Ouarzazate - Tafraoute : le trajet
Jour 14 :
Quelle nuit ! Nous aurions mieux fait de monter la tente, elle, au moins, ne fuit pas. Nous avons déplacé le lit à plusieurs reprises,
le toit n'était pas étanche... Ce matin, soleil. Nous faisons un ravitaillement dans le souk à Ouarzazate. Un dernier café pris à une terrasse avec nos amis et chacun prend sa route. Nous allons par le goudron à Agdz. A certains endroits, amenés par la pluie de la veille, des monticules de détritus (principalement du plastique) envahissent la route. Nous passons le col Tinififft, des averses viennent nous accompagner de temps en temps, nous donnant l'occasion d'admirer de superbes arc-en-ciels. Nous faisons un petit détour par la piste vers Tizgui au bord du Drâa.
Jour 15 :
Ciel bleu.
Nous quittons Agdz pour rejoindre Zagora par la rive gauche du Drâa. D'abord étroite et boueuse au milieu de l'oasis, la piste passe ensuite entre le Drâa et le djebel Kissane. Nous passons la Tamnougalt, Talamzit, Ait Mlekt... La piste, peu visible suite aux dernières pluies, traverse un oued encore humide. Un énorme trou d'eau, je quitte la piste et fais du trial sur de gros cailloux en 1ère courte ! Après des pistes 
caillouteuse, nous descendons dans la palmeraie humide avec de grosses marres d'eau boueuse dans lesquelles des enfants se baignent... ! Nous passons sur l'autre rive pour prendre le goudron avant Zagora.
Jour 16 :
Nous passons chez Ali Nassir, pour des vérifications sur le 4x4. Nous faisons le plein de provisions et nous partons pour M'Hamid.
A certains endroits nous prenons une piste parallèle avec quelques flaques de boue car la route est en réfection. Nous passons un col, superbe vue. Le terrain est gorgé d'eau, elle envahit de temps en temps la route. A M'Hamid, impossible d'aller plus loin, le Drâa a tout emporté et le courant est encore trop fort. Plusieurs Marocains dont des guides, nous le confirme. Nous sommes seuls, pas question de prendre des risques. J'avais espéré passer les dunes de Chegaga. Gros changement de programme. Nous bivouaquons.
Jour 17 :
Nous reprenons la direction de Zagora, je tente une piste pour ne pas refaire la même route que la veille. Mais crotte de dromadaire, même un peu plus au nord, nous butons toujours sur le franchissement du Drâa. Retour sur le goudron et de nouveau à Zagora.
Jour 18 :
Nous prenons la route pour Foum Zguid. Grande ligne droite goudronnée entre deux djebels. La pluie, là aussi, a emporté des buses permettant de passer des petits oueds. Nous pouvons continuer en prenant une piste parallèle avec quelques passages un peu boueux. Nous apercevons au loin des campements, longeons de temps en temps des petites oasis et arrivons à Foum Zguid en milieu d'après midi.
Jour 19 :
Direction Tazenakht par une route encaissée qui serpente entre deux massifs.
Petit passage par une piste.... oubliée ! (la carte GPS n'est pas à jour), donc jardinage, passage au milieu d'épineux puis goudron. Tazenakht, localité spécialisée dans le tapis. Goudron en direction de Taliouine, on prend une piste très sympa, traversons des hameaux, une femme transporte du bois, un ado laboure... mais hélas, et çà devient une habitude, çà ne passe plus suite aux pluies ! Demi-tour puis goudron jusqu'à Taliouine où nous nous posons pour 2 jours au camping Toubkal. Vue sur l'anti Atlas pour le couché de soleil et ses couleurs ocres rouges et marrons.
Jour 20 :
Nous restons à Taliouine, capitale du safran, l'or rouge du Maroc. Petite balade le long de l'oued où des femmes profitent qu'il y ait de l'eau après les pluies pour faire de grandes lessives. Nous visitons la maison du safran, Dar Azzaafaran, où tout est expliqué sur sa culture. C'est l'endroit où vous pourrez acheter du safran en toute tranquillité. Attention de ne pas se laisser avoir car une certaine quantité de pseudo safran est proposée à la vente sur le bord de la route ou en des lieux prétendument officiels. Avant de repartir, à voir aussi la kasbah du Glaoui qui hélas tombe en ruine.
Jour 21 :
Jour 14 :
Quelle nuit ! Nous aurions mieux fait de monter la tente, elle, au moins, ne fuit pas. Nous avons déplacé le lit à plusieurs reprises,
le toit n'était pas étanche... Ce matin, soleil. Nous faisons un ravitaillement dans le souk à Ouarzazate. Un dernier café pris à une terrasse avec nos amis et chacun prend sa route. Nous allons par le goudron à Agdz. A certains endroits, amenés par la pluie de la veille, des monticules de détritus (principalement du plastique) envahissent la route. Nous passons le col Tinififft, des averses viennent nous accompagner de temps en temps, nous donnant l'occasion d'admirer de superbes arc-en-ciels. Nous faisons un petit détour par la piste vers Tizgui au bord du Drâa.Jour 15 :
Ciel bleu.
Nous quittons Agdz pour rejoindre Zagora par la rive gauche du Drâa. D'abord étroite et boueuse au milieu de l'oasis, la piste passe ensuite entre le Drâa et le djebel Kissane. Nous passons la Tamnougalt, Talamzit, Ait Mlekt... La piste, peu visible suite aux dernières pluies, traverse un oued encore humide. Un énorme trou d'eau, je quitte la piste et fais du trial sur de gros cailloux en 1ère courte ! Après des pistes caillouteuse, nous descendons dans la palmeraie humide avec de grosses marres d'eau boueuse dans lesquelles des enfants se baignent... ! Nous passons sur l'autre rive pour prendre le goudron avant Zagora.Jour 16 :
Nous passons chez Ali Nassir, pour des vérifications sur le 4x4. Nous faisons le plein de provisions et nous partons pour M'Hamid.
A certains endroits nous prenons une piste parallèle avec quelques flaques de boue car la route est en réfection. Nous passons un col, superbe vue. Le terrain est gorgé d'eau, elle envahit de temps en temps la route. A M'Hamid, impossible d'aller plus loin, le Drâa a tout emporté et le courant est encore trop fort. Plusieurs Marocains dont des guides, nous le confirme. Nous sommes seuls, pas question de prendre des risques. J'avais espéré passer les dunes de Chegaga. Gros changement de programme. Nous bivouaquons.Jour 17 :
Nous reprenons la direction de Zagora, je tente une piste pour ne pas refaire la même route que la veille. Mais crotte de dromadaire, même un peu plus au nord, nous butons toujours sur le franchissement du Drâa. Retour sur le goudron et de nouveau à Zagora.
Jour 18 :Nous prenons la route pour Foum Zguid. Grande ligne droite goudronnée entre deux djebels. La pluie, là aussi, a emporté des buses permettant de passer des petits oueds. Nous pouvons continuer en prenant une piste parallèle avec quelques passages un peu boueux. Nous apercevons au loin des campements, longeons de temps en temps des petites oasis et arrivons à Foum Zguid en milieu d'après midi.Jour 19 :
Direction Tazenakht par une route encaissée qui serpente entre deux massifs.
Petit passage par une piste.... oubliée ! (la carte GPS n'est pas à jour), donc jardinage, passage au milieu d'épineux puis goudron. Tazenakht, localité spécialisée dans le tapis. Goudron en direction de Taliouine, on prend une piste très sympa, traversons des hameaux, une femme transporte du bois, un ado laboure... mais hélas, et çà devient une habitude, çà ne passe plus suite aux pluies ! Demi-tour puis goudron jusqu'à Taliouine où nous nous posons pour 2 jours au camping Toubkal. Vue sur l'anti Atlas pour le couché de soleil et ses couleurs ocres rouges et marrons.Jour 20 :Nous restons à Taliouine, capitale du safran, l'or rouge du Maroc. Petite balade le long de l'oued où des femmes profitent qu'il y ait de l'eau après les pluies pour faire de grandes lessives. Nous visitons la maison du safran, Dar Azzaafaran, où tout est expliqué sur sa culture. C'est l'endroit où vous pourrez acheter du safran en toute tranquillité. Attention de ne pas se laisser avoir car une certaine quantité de pseudo safran est proposée à la vente sur le bord de la route ou en des lieux prétendument officiels. Avant de repartir, à voir aussi la kasbah du Glaoui qui hélas tombe en ruine.
Jour 21 :
A la sortie de Taliouine, par une piste, nous descendons et suivons le lit d'un oued parsemé de gros cailloux, puis nous montons vers un col. Toujours à cause des dernières pluies, pour franchir de grosses marches je suis obligé de faire du terrassement. Finalement impossible d'avancer après plusieurs tentatives et de recherches d'un passage. Je décide de passer au dessus d'un muret à moitié éboulé avec l'aide d'un habitant venu avec une pioche, çà passe mais il faut trouver le bon endroit pour remonter sur l'autre rive. Nous faisons des reconnaissances à pied dans le lit de cet oued et avançons 200m par 200m.
La suite du voyage :
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